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Pop Supérette
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"Je ne vois rien"​+​3 (EP)

by Les Problèmes

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    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €13.50 EUR

     

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    ////ENGLISH BELOW/////
    Nous avons récupéré une diapositive inédite issue de la même session photo que la pochette ainsi qu'un tirage argentique.
    Nous mettons en vente des impressions sur papier argentique au format 17,5 x 17,5 cm au prix de 18 € la paire de photos. Ces impressions seront réalisées par un laboratoire professionnel.
    L'impression est numérotée et sera tirée à 32 exemplaires.
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    We have unearthed an unpublished slide from the same photo session as the cover.
    We are selling prints on silver paper in 17,5 x 17,5 cm format at a price of 18 € per photo. These prints will be made by a professional laboratory).
    The print will be numbered and 32 copies will be made.
    ships out within 7 days

      €18 EUR

     

  • 7" Vinyl Reissue. OBI + Booklet 4p.
    Record/Vinyl + Digital Album

    • Vinyl 7-inch 45rpm + OBI + booklet 4 pages.
    • Flipback sleeve (with external flaps) reproducing the original.
    • Remastered from the tapes provided by Sony Music.

    Includes unlimited streaming of "Je ne vois rien"+3 (EP) via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.

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about

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Ce super 45 tours (Vogue, 1965) s’ouvre sur « Je ne vois rien », le genre de truc que l’on annotait au dos de la pochette avec jerk écrit en grosses lettres. C’est un sacré morceau, propulsé par une rythmique à la carrosserie cabossée mais que rien n’arrête. Avec bruits de mécanique cliquetante et, au premier plan, le sifflement d’une fuzz arrogante qui file droit dans le mur. Un classique donc. Souvent compilé dans les anthologies du genre. Le phrasé désabusé de Rinaldi, qui ne se soucie guère des canons vocaux de l’époque, ne laisse aucun doute sur la nature du propos : « Non, je ne vois rien qui vaille le coup. » « Il suffirait d’un rien » qui enchaîne est une adaptation en français d’un titre anglo-saxon. Comment la version originale« Give Me Lovin’ », obscurité perdue sur une face B d’un single du groupe canadien The Great Scots, est tombée dans les oreilles des Problèmes est une énigme. Sans doute une idée du directeur artistique, Christian Fechner. En tout cas, c’est lui qui adapte les paroles, sans doute mû par la plus opiniâtre des passions musicales comme dirait Balzac, celle de la création à condition qu’il y ait des royalties. Encore une fois, la désinvolture du phrasé de Rinaldi fait mouche et le soin apporté à des arrangements folk-rock sommaires mais sacrément efficaces font que cette interprétation est quasiment supérieure à la version originale. « Si c’est la nuit » lance l’autre face. Fechner imaginaient Les Problèmes comme des Byrds français et ça semble clair que ce morceau aille dans cette direction. On y entend à quel point la section rythmique des Problèmes était impeccable et portait littéralement les morceaux même avec des tempos plus lents comme ici. Une vraie réussite dans le genre. Lors de l’émission Discorama du 30 janvier 1966, c’est ce titre qu’a choisi Denise Glaser, offrant au groupe son seul moment de télévision en pur playback. Enfin, passage à la caisse oblige, l’autre directeur artistique, Germinal Tenas, leur a écrit un « Passe ton chemin » taillé sur mesure pour l’époque, un pamphlet anti militariste qui doit beaucoup aux expériences douloureuses de Gérard Rinaldi et qui anticipe aussi celles de Donald Rieubon qui tardera à répondre à l’appel sous les drapeaux. Cris sauvages et riff à la Troggs, monté sur de l’acier embossé par la violence et la frustration de ces seize mois d’autorité arbitraire. L’autre moment fort du disque, indéniablement.
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This super 45 (Vogue, 1965) opens with "Je ne vois rien", the kind of thing you'd write on the back cover with jerk written in big letters. It's a hell of a track, propelled by a rhythmic beat with a dented body but that nothing stops. With rattling mechanical noises and, in the foreground, the hiss of an arrogant fuzz that goes straight into the wall. A classic then. Often compiled in anthologies of the genre. Rinaldi's disillusioned phrasing, with little regard for the vocal canons of the time, leaves no doubt as to the nature of the subject matter: "No, I don't see anything worthwhile. "Il suffirait d'un rien", which follows, is a French adaptation of an Anglo-Saxon song. How the original version, "Give Me Lovin'", a lost obscurity on a B-side of a single by the Canadian band The Great Scots, fell into the ears of the Problems is an enigma. No doubt an idea of the artistic director, Christian Fechner. In any case, it is he who adapts the lyrics, no doubt driven by the most stubborn of musical passions, as Balzac would say, that of creation on condition that there are royalties. Once again, Rinaldi's casual phrasing hits the nail on the head, and the care taken with the sketchy but effective folk-rock arrangements makes this interpretation almost superior to the original version. "Si c'est la nuit" launches the other side. Fechner imagined Les Problèmes as French Byrds and it seems clear that this track is heading in that direction. You can hear how the rhythm section of Les Problèmes was impeccable and literally carried the songs even with slower tempos like here. A real success in the genre. During the Discorama programme on 30 January 1966, Denise Glaser chose this track, giving the group its only moment of television in pure playback. Finally, the other artistic director, Germinal Tenas, wrote them a "Passe ton chemin" tailor-made for the time, an anti-militarist pamphlet which owes a lot to Gérard Rinaldi's painful experiences and which also anticipates those of Donald Rieubon who will be late in answering the call to serve in the army. Wild screams and Troggs-like riffs, mounted on steel embossed by the violence and frustration of those sixteen months of arbitrary authority. The other highlight of the record, undeniably.

credits

released October 28, 2022

« Je ne vois rien » interprété par Les Problèmes (durée : 3’02) ISRC : FRZ196601370
Auteur : Gérard Rinaldi / Compositeur : Luis Rego
Éd. Copyright Control ℗ 1966, Disques Vogue

« Il suffirait d’un rien » interprété par Les Problèmes (durée : 2’22) ISRC : FRZ192100001
Auteur : Christian Fechner / Compositeur : Bill Schnare
Éd. Droits Réservés ℗ 1966 Disques Vogue

« Si c’est la nuit » interprété par Les Problèmes (durée : 2’20) ISRC : FRZ192100002
Auteur : Gérard Rinaldi / Compositeur : Jean Sarrus
Éd. Droits Réservés ℗ 1966, Disques Vogue

« Passe ton chemin » interprété par Les Problèmes (durée : 2’50) ISRC : FRZ192100003
Auteur : Germinal Tenas / Compositeur : Germinal Tenas
Éd. Droits Réservés ℗ 1966, Disques Vogue

Avec l’aimable autorisation de SONY MUSIC ENTERTAINMENT France S.A.

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Les Problèmes Paris, France

« Les Problèmes, ils sont cinq et les seuls à chanter de vrais rocks français en 1965 : les leurs. » Ces anti-yéyés jouaient un rhythm’n’blues à la dure avec des textes en français qui sous-titraient l’air du temps. Ils portaient les cheveux aussi longs que les Pretty Things, à qui on les comparait parfois. Cheveux longs, mais idées courtes sûrement pas : leur (maigre) discographie est impec'. ... more

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